Défense aérienne.Dix jours d'exercice interalliés au large de la Bretagne.

Les trois armées françaises et leurs homologues suisse et anglaise ont débuté ce mardi des exercices de défense aérienne de forces navales au large de Brest, à partir notamment de la base aéronavale de Landivisiau. Un bon millier de militaires y participent.

L'essentiel se déroule au-dessus de la mer
En mer, là où se déroule l'essentiel des opérations (puisqu'il s'agit principalement de s'entraîner à la défense de bâtiments militaires), se trouvent le Cassard, une frégate anti-aérienne française et son homologue de sa Gracieuse Majesté HMS Diamond. L'Angleterre apporte aussi deux hélicoptères Seaking. Au total, un bon millier de militaires sont mobilisés pour l'occasion.

La dizaine de jours d'exercices (jusqu'au 31 mai) est destinée à "préparer au mieux le prochain conflit, qui ne sera pas le même que les précédents, comme chaque fois", selon le capitaine de vaisseau Hervé Hamelin, commandant de la base aéronavale de Landivisiau, qui ajoute que les techniques évoluent partout et qu'il convient de rester à la pointe. Il reconnaît qu'une dimension diplomatique n'est pas totalement absente dans cette affaire de défense conjointe. "Les interventions, de nos jours, se passent dans le cadre de coalitions : l'intérêt principal de cette opération est aussi de travailler avec des pays alliés, pour être prêts lorsqu'il faut intervenir".

Les Américains ont annulé leur venue récemment
Le dernier événement de ce genre date de 2008, aux mêmes endroits (c'est la France qui est à l'initiative et au commandement) : l'activité du groupe aérien à travers le monde n'a pas permis de le renouveler depuis. Les Etats-Unis ont d'ailleurs dû annuler leur participation au dernier moment, cette année, en raison d'opérations en cours.

Les militaires assurent que le surcroît d'activité se fera en dehors des heures de repas pour perturber le moins possible les riverains. Il est vrai que les aéronefs regroupés là ne sont pas d'une folle discrétion sonore...

Source: Le télégramme.