Information Guyane:"Harpie":la lutte contre l'orpaillage illégal porte ses fruits.

Du 03 au 10 septembre 2012,en Guyane,trente marsouins et légionnaires (NDLR:soldats de l'infanterie de marine et légion étrangère) ont effectué des patrouilles conjointes avec autant de militaires de la gendarmerie nationale.Pour cette mission,ce sont les sites de "Dagobert",non loin de "Repentir" (centre du département) et de Saint-Lucien,à l'Est de Régina,qui ont été fouillés avec succès.

Depuis la fin juin 2012;date de la mort de deux soldats des Forces Armées en Guyane(FAG) sur le site de "Dorlin",le rythme des opérations n'a cessé d'augmenter.Ce harcèlement porte ses fruits puisque les orpailleurs disposent de moins en moins de moyens matériels et ne reçoivent plus l'approbation de la population.

Ainsi,au cours de cette semaine de mission,les gendarmes et les FAG ont confisqué plus d'une tonne de matériels majeurs et coûteux pour les orpailleurs:des moyens logistiques;tels que des véhicules de type quads;4x4 ou tracteurs;des armes de calibre 12;de l'équipement typique tels que des motopompes;groupes électrogènes ou encore des moyens de communication (téléphones cellulaires et radios) et du carburant.

La mission "Harpie" rend de plus en plus difficile l'activité des orpailleurs clandestins. Depuis 2009 ces opérations ont permis de réduire de moitié le nombre de sites d'orpaillage illégal.

Source:EMA

Il n'y a pas de mystère:à partir du moment où l'on occupe le terrain;détruit du"matos" et de l'intendance;on affaiblit forcément l'adversaire.Ce harcèlement continu est une volonté politique bienvenue;qui au fil des mois finira par gêner vraiment les orpailleurs illégaux. Mais ces opérations militaires nécessitent des effectifs importants qui travaillent dans des conditions difficiles;une nature certes belle mais difficile d'accès et dangereuse et le tout dans une humidité quasi permanente.Je parle en connaissance de cause;j'ai moi-même participé à ce type d'opération;il y a quelques années en arrière:opération Anaconda du côté de Saint-Laurent du Maroni.