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LE BLOG DE JACK - Ancien militaire des OPEX (Liban - Kosovo...) et porte-drapeau à l'UFAC des Côtes d'Armor.

14 Feb

Viande de cheval:découverte de traces de médicament nocif pour l'homme.

Publié par jack

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L’Agence de sécurité alimentaire britannique (FSA) a annoncé que six chevaux - et non pas trois - provenant d’abattoirs britanniques, exportés en France et potentiellement destinés à la consommation humaine, avaient été contrôlés positifs à la phénylbutazone. Elles vont être détruites a annoncé le ministre français de l'Agriculture.

En provenance d'un abattoir de Taunton

Les trois carcasses de cheval envoyées en France depuis des abattoirs du Royaume-Uni et contenant des traces de phénylbutazone ont été identifiées dans le Pas-de-Calais et «seront détruites», a annoncé le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, à la presse jeudi.

La phénylbutazone est un anesthésiant anti-inflammatoire pour les chevaux de course. La FSA dit avoir testé 206 carcasses entre le 30 janvier et le 7 février, et que huit d’entre elles ont réagi positivement. Elle a précisé que les six exportées en France provenaient d’un abattoir situé à Taunton, dans l’ouest de l’Angleterre.

« Très faible risque »

Les animaux traités à la phénylbutazone ne sont pas autorisés à entrer dans la chaîne alimentaire en raison d’une dangerosité potentielle pour l’homme. Mais selon le ministère britannique de la Santé, la viande contenant de ce produit « présente un très faible risque pour la santé humaine ».

Cet antidouleur est prescrit « communément aux chevaux », mais aussi « à certains patients atteint d’une forme sévère d’arthrite », souligne un communiqué publié sur son site. « Aux niveaux auxquels il a été trouvé, une personne devrait manger 500 à 600 hamburgers par jour, composés à 100 % de viande de cheval, pour se rapprocher de la dose quotidienne limite pour l’homme », a-t-il assuré.

Retracer les destinations

Les autorités sanitaires britanniques ont dit jeudi qu’elles collaboreraient avec les autorités françaises pour retracer le parcours des six carcasses. Cette découverte intervient moins d’une semaine après le retrait par l’entreprise alimentaire Findus de milliers de lots de « lasagnes de bœuf » composés majoritairement de viande de cheval. Mais l’antidouleur n’a pas été détecté dans ces produits, à l’origine du scandale européen de la fraude à la viande de cheval.

Source: Ouest-France.fr

 
 
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