Le gouvernement veut-il casser le centenaire de 1914 ?

Pour permettre à un ministre inexistant d'exister;le gouvernement prend aujourd'hui le risque de casser un grand projet de commémoration de la première guerre mondiale;en mettant à mal la Mission du centenaire dont le seul tort est d'avoir été créée en avril dernier,sous l'ancien régime!

Son président;le général Elrick Irastorza;ex-chef d'Etat-Major de l'armée de terre,a remis sa démission (refusée) le 4 octobre et l'historien Antoine Prost-que l'on peut difficilement qualifier d'homme de droite et qui préside le conseil scientifique-n'est pas de meilleure humeur.

Reprenons: Kader Arif,socialiste toulousain et "hollandais" historique,rêvait de devenir ministre de la Coopération.Là,il se retrouve bombardé ministre délégué à la Défense et aux anciens combattants-un domaine dont il ne connaît rien,ce qui au demeurant n'a jamais constitué un obstacle à une belle carrière politique.Dans le lot de la mariée;il hérite de la "politique de la mémoire";c'est à dire de la commémoration des grandes dates historiques.La prochaine est évidemment 1914,début du premier conflit mondial;dont on célébrera le centenaire dans deux ans.L'affaire n'avait pas échappé au gouvernement précédent,qui,en avril dernier avait dans ce but créé la Mission du centenaire de la Première guerre mondiale.Son conseil scientifique réussit le tour de force de rassembler de grands historiens de la période que l'on sait très divisés entre eux par des querelles historiographiques.La Mission associe  sept ministères,de nombreuses grandes institutions culturelles et une trentaine de pays étrangers, qui entendent tous s'impliquer dans ce projet.La mission prend le forme d'un Groupement d'intérêt public (GIP).

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Le gouvernement actuel se fait un malin plaisir à démolir tout ce que le précédent avait construit;même si ses réalisations étaient justifiées!

Actuellement c'est la valse hésitation:un pas en avant;deux pas en arrière. Chaque ministre met son" grain de sel"dans l'échiquier politique. Ya t-il un pilote dans l'avion ?...

Quant à la qualité et à la connaissance des différents ministres;ça se discute...On place les copains et les copains des copains;c'est vrai que la soupe est bonne!

Bon nombre d'entre-eux changent de porte-feuille en cours de route; sans rien connaître aux postes qu'ils occupent;c'est le privilège des énarques qui "s'adaptent" à toutes les situations !

Une fois de plus les anciens combattants ont hérité d'un secrétaire d'état (pour une fois qu'ils en ont un!) qui ne connaît rien à leurs problèmes et qui est sans doute là pour faire de la figuration...